Merci au Myosotis de Lutèce pour cet article avec vidéo !!!
Tenue de Grande Loge de la GLNF - « Inside Story »
Belle organisation !
Muni de mon pouvoir et accompagnant mon Vénérable Maître, nous montrons notre carte munie de sa « pastille » à de multiples contrôles.
Peu d’attente et l’on nous donne les précieux sésames : un badge et un bracelet inamovible.
La salle est comble ; chacun se salue, s’embrasse…
Entrée du cortège.
Beaucoup de Frères se lèvent ; quelques-uns suivent la recommandation des FMR en restant assis.
La salle gronde, siffle, hue.
Première claque : Stifani se rend à son plateau sous les sifflets. Il fait monter le son de la musique afin de couvrir la contestation.
La musique du Requiem dure, dure, dure…les Surveillants semblent inquiets.
Lassés par ce « temps suspendu » à la discrétion du pseudo-GM, quelques-uns mettent à profit la fin du morceau pour entonner leur première « Marseillaise » vite reprise en chœur par la salle.
Les travaux de Grande Loge sont ouverts sous les quolibets et les appels à la « démission ».
Deuxième claque : Pas d’entrée de délégations étrangères.
Les rapports moraux, financiers et d’activités sont lus mais ne sont pas soumis aux votes, donc ne sont pas adoptés ; c’est la Troisième claque.
Viennent ensuite la lecture des Ordonnances.
A l’appel de chacun des promus, la salle scande « vendu !», et ce fut la Quatrième claque.
La Cinquième claque est venue lors de la lecture des « reconnaissances étrangères ».
Que les Frères de la Principauté de Monaco, de San Marino, l’Azerbaïdjan, etc. veuillent bien nous pardonner ; les quolibets ne s’adressaient pas à eux.
Une Sixième claque vint lors de la planche du Frère Jean-Michel Bal. qui a eu le grand (?) mérite de faire se plier de rire l’assistance.
La Septième claque fut magistrale...et notre « nain » de service en fut pour ses frais. Quelle erreur en ces circonstances de se laisser aller à son bon plaisir (quel que peu gâché par une bande de « miasmes » et d’incorrigibles trublions) et de vouloir imposer à cette assistance déchaînée une allocution.
Malgré son micro ouvert à fond, son discours haché et inapproprié est complètement couvert par les appels à démission.
Notre « ami » s’est alors magistralement emporté et, perdant les pédales, nous a fait un remake du « Dictateur » de Chaplin.
Quelques-uns de ses complices à l’Orient se sont même levés afin de vérifier qu’il ne nous faisait pas un malaise, c’est peu dire...
Finalement, le spectacle du « nain et des Sept claques », largement raccourci et au déroulé incohérent, s’acheva par la sortie des spectateurs regonflés à bloc dans leur détermination à en finir avec ce profane déguisé en Franc-Maçon.
Nous retrouvâmes nos Frères qui, pendant que nous assistions à ce simulacre de Tenue de Grande Loge, ont patiemment et dignement manifesté sous la pluie.
Et les CRS venus exprès de Bordeaux ?
Ils étaient là et ont passé un bon après-midi au chaud dans leurs fourgons.
Le capitaine de la brigade nous confiait même qu’il souhaitait avoir à chaque réquisition des manifestations bon enfant de ce genre.
Ce n'était visiblement pas l'avis du triste sire siégeant à l'intérieur du Palais des Sports Marcel Cerdan !