G.L.N.F. : Le dernier quarteron de dissidents organise un Fort Chabrol juridique.
La dernière lettre de François Stifani rend enfin évident le caractère sécessionniste de l’actuelle gouvernance de la G.L.N.F., qui considère comme au dessus des Lois de la République le processus de décision maçonnique, puisque l’association loi de 1901 ne serait que le « décalque » des choix du Souverain Grand Comité.
Dès lors, le jugement du TGI de Paris est jugé « inapplicable dans le cadre de nos statuts » et François Stifani de conclure que « vers le 15 mars nous saurons probablement si et comment le jugement du 7 décembre est réformé ».
La preuve est désormais faite que la G.L.N.F. est entrée en dissidence républicaine, une sorte de fort Chabrol où cohabitent encore quelques intégristes irresponsables d’autant plus déterminés qu’ils sont par trois fois sortis de la régularité :
- En niant l’application des lois de la République à la G.L.N.F.,
- En détournant les statuts qui font référence à ces lois,
- En oubliant leur serment de respecter la Loi.
Ils ouvrent ainsi le chemin d’une antimaçonnerie, sorte d’antimatière de la régularité.
À vrai dire nous nous attendions à cette résistance aussi ridicule que forcenée. Un nombre infime la soutient. Ils n’étaient que 70 au grand colloque du 4 décembre voulu par le GM alors que la publicité en avait été faite dans toutes les loges de France.
Le dernier quarteron d’administrateurs, bientôt en retraite, peut bien voter à l’unanimité. Il ne représente plus que lui-même et c’est uniquement parce que François Stifani a concentré tous les pouvoirs que nous sommes dans cette situation ubuesque.
Mais la G.L.N.F. peut et doit être sauvée. Nous entendons la lassitude de nombreux frères écœurés par tant de manipulations et par l’atmosphère délétère qui véhicule des mises en cause méphitique … De celles qui atteignent l’honorabilité d’un homme qui se voue à la cause de la G.L.N.F. avec un total désintéressement et qui est soutenu par une large majorité de Frères.
De celles qui en atteindront d’autres demain sous les prétextes les plus contestables.
Les derniers combats seront durs parce que François Stifani et ses affidés sont acculés. Les coups que nous leur avons portés à travers la justice de notre pays les ont durement touchés.
C’est le moment de resserrer les rangs et de parachever l’immense travail qui a déjà été accompli.
D’ores et déjà et en l’absence d’un budget voté par l’Assemblée Générale il est impossible de verser la moindre cotisation.
Ensuite préparons avec détermination la prochaine Assemblée Générale qui doit se tenir dans les meilleurs délais selon le jugement du T.G.I. de Paris.
Demandons avec force dans chacune de nos Provinces que les frères suspendus ou exclus soient réintégrés sans délai.
Nous sommes légitimes - Nous sommes la régularité - Nous sommes la majorité.
Affichons le haut et fort ; convainquons les derniers hésitants et nous l’emporterons définitivement.
Les Enfants d'Astrée
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