Mes Frères, relevons la tête !
Nous devons nous opposer de toute la force de notre conviction d’homme et de Franc-Maçon au processus de réintégration lié à la mise en place d’une Commission ad’hoc.
Nous ne voulons pas de cette Commission qui est toujours fondée sur les mêmes erreurs ; à savoir contraindre les Frères et les Loges à payer préalablement pour rentrer dans un processus électoral lui-même vicié.
Nous le disons solennellement, ceci ne peut pas nous convenir.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que les dés sont pipés.
Vous le savez, cette procédure d’absolution de soi-disant « fautes » est inacceptable en l’état pour tous les Frères et les Loges, et quand bien même les Loges arriveraient à retrouver une « virginité » aux yeux d’une « Commission de pardon », elles se trouveraient devant un autre obstacle : celui du paiement des cotisations.
Pouvons-nous accepter que l’Assemblée générale faussée du 04 février 2012 qui a amené une minorité de représentants non représentatifs à voter une validation extorquée du budget et des Comptes, donné un blanc-seing à la production d’audits dont la validité fait encore largement débat, permette de justifier - de fait - les dépenses astronomiques qui ont été effectuées par une clique parasitaire qui nous réclame le paiement de nos cotisations ?
Notre ligne de conduite a toujours été de refuser de payer ces cotisations et de contribuer financièrement et humainement une fois de plus à tout ce système dévoyé.
Pourquoi devrions-nous une fois de plus engraisser les mules du Pape ?
Faites les comptes, mes Frères, en moins de deux ans notre obédience a déboursé plus de 2 à 3 millions d’euros en pure perte pour les Frères de la GLNF.
- Deux millions d’euros en frais de procédures, d’avocats (honoraires Balooo, Pardo...et consorts), d’experts-Comptables, de Tenue de Grande Loge, d’Assemblées générales à répétition et de Mandataire ad’hoc puis provisoire... tout cela en pure perte pour les Frères de la GLNF.
- Entre-temps, l’appartement de Wagram estimé à plus de 2 700 000 est parti en fumée (et demain pourquoi pas Pisan ?), des agios en veux-tu en voilà, des frais d’agence, des travaux...tout cela en pure perte pour les Frères de la GLNF.
Durant plus d’un an, notre administrateur n’a eu de cesse de réclamer, encore et encore, de l’argent sans que notre dossier avance vraiment et notamment qu’il réponde aux conditions qui sont les nôtres ; à savoir le retour à une association saine, au fonctionnement administratif contrôlé, à la transparence de ses Comptes et à l’organisation d’une Assemblée Générale digne de ce nom.
Est-ce trop demander ?
Aujourd’hui, l’administrateur provisoire de la GLNF nous demande de participer à un nouveau « simulacre de justice » et vous allez accepter cela ? en Franc-Maçon libre et de Bonne mœurs, droits dans vos bottes ?
Comment pouvons-nous, au XXIème siècle, accepter d’être infantilisé à ce point, tolérer d’être punis à l’instar des copains du Petit Nicolas, de subir une « sentence », de jouer un jeu faussé avec des gens qui font « semblants » ?
Vous allez accepter de vous voir appliquer une « sentence » (quel mot révoltant dans ce cadre !)...sans aucun recours quand à la décision irrévocable qui sera co-signée, notamment par avocat (un de plus !) de la junte stifanienne ! (il semble curieux et irréaliste que ce serviteur zélé émette une sentence allant à l’encontre des décisions de son mentor ?)
De qui se moque-t-on ?
Puis, lorsque vous serez « graciés », et que vous aurez payé, on vous donnera peut-être la permission de participer à une Assemblée générale où l’on vous demandera de « ratifier » un candidat que vous n’aurez même pas choisi !?
Tout ceci est digne du pire des régimes totalitaires mais certainement pas de la démocratie, encore moins de la Franc-Maçonnerie...et vous ne dites rien ?
Plus problématique est la position des représentants de notre Majorité plurielle qui appelle à nous inscrire dans ce processus de rédemption !
A ce niveau qui dit rédemption, dit reddition !
- Devons-nous plier un genou, les deux, devant un diktat et des processus iniques ?
- Devons-nous accepter ces dénis de droit ?
- Devons-nous, comme des gamins, faire semblant de « jouer leur jeu » ?
- De participer à toute cette parodie qui va de la demande de pardon et de réintégration, non garantie et sans voie de recours, à une ratification bien illusoire, au cours d’une Assemblée générale de nouveau truquée, d’un représentant qui compte-tenu des tripatouillages électoraux ne pourra pas être celui de la Majorité plurielle ?
- Et, par-dessus tout cela, payer pour voir ?
Payer deux ans de cotisation juste pour voir la conclusion d’un vote biaisé ?
Nous disons, NON, ça suffit !
Les points de blocage quant à notre participation au processus global de remise à plat de notre obédience n‘ont toujours pas été levés :
- non-paiement des cotisations sur les bases actuelles qui n’ont pas été arrêtées par une Assemblée générale indiscutable
- présentation des écritures réelles et de la situation des Comptes de la GLNF (pourquoi cacher des comptes s’il n’y a rien à cacher, madame, messieurs ?)
- réintégration totale des Frères exclus et radiés et des Loges mises en sommeil
- retour sur la composition du Souverain Grand Comité de 2010,...
Aussi, tant que ces points de blocage se heurteront à une fin de recevoir de la part de l’administrateur, nous nous opposerons à l'intégralité du processus qui nous est proposé.
Tournons-nous résolument vers l’avenir et ne fixons pas en arrière les yeux de la Méduse...!
Alors, on nous dira que nous faisons le lit de la junte Stifanienne et que nous amenons la réélection de facto d’un certain François Stif. !
Et alors ! Si tel est le cas, vous allez payer pour voir de nouveau le petit duce se pavaner devant ses serviles décérébrés en se marrant de vos mines déconfites et il ne s’en privera pas, le petit gourou illuminé...il s’en amuse déjà, vous pouvez en être sûr.
Mais au fond quel est le problème ?
Posons-nous cette unique question qui nous taraude tous et que nous n’avons sans doute pas le courage d’affronter réellement : qu’est-ce qui me lie encore à cette GLNF complètement détruite de l’intérieur et à l’extérieur ?
Il y va de notre dignité de Franc-Maçon de relever la tête, de dire NON et de boycotter cette parodie de justice.
Il est temps de s’affirmer en Franc-Maçon Libre et de Bonnes Mœurs et de se tourner vers la Franc-Maçonnerie que nous souhaitons - à base d’Amour, de travail et de Fraternité.
Et laissons les illusions du pouvoir et des métaux à ceux que nous avons eu la faiblesse ou la charité d’appeler « Frère », un jour.
Texte reçu par un commentaire sur Contact et qui nous parle vraiment.
Cela rejoint notre article : IL Y A UN PIÈGE ... ! dans une forme un peu plus directe, mais tellement vraie.
Une question s'impose : pourquoi faire confiance à un groupe d'avocat qui a décidé pour nous ainsi qu'à une commission dans laquelle le pouvoir stifanofoellnerien a une place de choix et peut-être majoritaire ?
Mais comme nous le disions, chacun de vous mes frères a son libre-arbitre.
Fraternellement.