A peine croyable !
Où sommes-nous ?
Ce sont des maçons qui parlent de maçons pour le bien de maçons (à la tête de l'Obédience) qui n'ont que le nom de maçon !
Sincèrement l'on pouvait imaginer tout ce que l'on découvre depuis ce 4 décembre 2009.
Remercions nos 24 "mutins" encore une fois
Allez, à votre tour prenez le temps de lire, l'on y parle de loyauté !
L’homme de grande taille et aux cheveux mi-longs que j’ai rencontré aujourd’hui dans un bar du quartier Saint-Germain est élégant. Enarque de 48 ans, Nicolas Bodson exerce la profession d’avocat dans le XVIe arrondissement de Paris après avoir été conseiller d’Etat. J’ai déjà cité son nom, il y a peu, car il est l’un des trois membres de la Commission de recours gracieux de la Grande Loge nationale française (GLNF) depuis 2008. C’est aussi le frère qui a suggéré au grand maître de l’époque, Jean-Charles Foellner, de créer la Fondation GLNF, reconnue d’utilité publique en 2003. Au Conseil d’administration de la Fondation, il en est le secrétaire (général). Il donne aussi des conseils juridiques au grand maître actuel François Stifani.
Depuis quelques jours, circule sur Internet un échange de mails entre Nicolas Bodson et François Stifani dans la période du 9 au 15 avril 2010, et qui intéresse manifestement des frères dans le cadre de la préparation des AG pluri-localisées du 16 octobre. Le 15 avril, Bodson indique à Stifani : « Il faut absolument verrouiller le vote à la prochaine AG de juin 2010 » [NB : depuis, l'AG de juin a été repoussée au 16 octobre]. Et d’ajouter qu’ »il apparaît que les tenants du NON restent majoritaires« . Dès lors, Bodson insiste : « Afin de conjurer un tel vote négatif, il faut systématiser cette démarche de noyautage de chaque loge, avec le relais des Provinces et assurer un suivi« . Le 13 avril, Bodson faisait à Stifani cette recommandation : « Il faudra faire attention à la prochaine AG, qu’une majorité de FF [frères] ne demande pas la révocation du président [François Stifani] » . Enfin, le 9 avril, Bodson affirme que les statuts de la GLNF paraissent permettre une organisation de l’AG par province [et non pas nationale] »à la condition de l’existence d’une liaison instantanée des différentes instances de vote, par exemple par visio conférence. »
Après avoir vu ces mails, que j’ai reçus, Nicolas Bodson a souhaité s’en tenir à un seul commentaire : « Il s’agit d’une violation du secret des correspondances. » D’après mes informations, cet échange de mails aurait été transféré à de nombreux frères, de très respectables frères de Pisan et des grands maîtres provinciaux. Il s’agit d’informations qui, certes, n’avaient sûrement pas vocation à être publiées (comme beaucoup d’informations reproduites dans un organe de presse), mais elles mettent en lumière l’ambiance et l’enjeu, pour un proche du grand maître, avant la tenue d’une nouvelle AG, après celle du 25 mars où les opposants ont été majoritaires.