Tintin, Milou et le capitaine Hadockk au Congo !
FS, CC et JCF au Congo !
Ou encore la ballade des Trois mauvais compagnons de la GLNF !
Vous avez dit BIZZARE ?
Un petit retour sur une actualité qui risque de devenir l'ACTUALITÉ :
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Après trois ans de blocage, les poursuites judiciaires sur les avoirs douteux de trois chefs d’Etats africains en France vont pouvoir enfin être lancées. Ainsi en a décidé la Cour de cassation en début d’après-midi.
Une décision qui vise le congolais Denis Sassou Nguesso, le guinéen Teodoro Obiang, le clan gabonais Bongo, et leurs villas somptueuses, leurs voitures de luxe et leurs nombreux comptes bancaires... en France.
Les trois chefs d'Etat visés par la plainte de Transparence Internationale : de gauche à droite, Teodoro Obiang (Guinée Equatoriale ) en 2008, Denis Sassou Nguesso (Congo) en 2007 et feu Omar Bongo (Gabon) en 2007 © AFP/Adalberto Roque/ Patrick Kovarick
La plus haute juridiction française a annulé aujourd’hui un arrêt de la cour d’appel de Paris de 2009 qui déclarait irrecevable la plainte de l’organisation Transparence Internationale. L’ONG soupçonne en effet les dirigeants africains et leurs proches d’avoir acquis de nombreux logements de luxe, des voitures et des avoirs bancaires, avec de l’argent public détourné.
Vers une enquête sur les "biens mal acquis" africains Explications de Laurent Doulsan (0'56") | |
Une situation inédite Laurent Doulsan (2'03") | |
Une enquête de police de 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso, ainsi que des limousines de luxe achetées par la famille Obiang. La Cour de cassation ordonne donc le renvoi du dossier à un juge d’instruction.
Ce dossier avait pourtant dans un premier temps été classé sans suite par le procureur Jean-Claude Marin. Un dossier qui avait provoqué de gros remous dans ces trois pays d’Afrique, avec lesquels la France entretient d’étroites relations diplomatiques, et où la première société française Total a d’importants intérêts.
De quoi laisser penser à l’ONG que le parquet avait agi comme le "bras armé de la raison d’État".
Plus rien cependant ne s’oppose désormais à l’ouverture d’une instruction. Mais lorsque celle-ci sera lancée, le ou les juges d’instructions désignés ne pourront poursuivre les chefs d’État en question, qui bénéficient d’une immunité coutumière, mais leurs proches n’en bénéficient pas et peuvent donc en théorie être questionnés, voire arrêtés, sauf immunité diplomatique.
En attendant, les dirigeants incriminés et leurs entourages nient tout détournement. Me Olivier Pardo, avocat du président de la Guinée, s’est dit "étonné" de la décision. "Elle ne signifie pas que ce qu’avance l’association Transparency est juste. Il ne faut pas prendre les chefs d’Etat africains pour des gens sans foi ni loi , déclare-t-il. C’est fini le temps des rois nègres".
CE N'EST MÊME PAS SURPRENANT ....
RIEN NE POURRA ÉMOUVOIR UN FRÈRE DE LA GLNF !
FS, CC ET JCF SONT ACTUELLEMENT EN VOYAGE D'AFFAIRES AU CONGO
C'EST UN PROBLÈME DE VALISE ... !