Dans son courrier de quatre pages du 26 août adressé aux Grands maîtres provinciaux, François Stifani, grand maître de la Grande loge nationale française (GLNF) utilise un ton si modéré que l'on se demande si c'est le même homme qui signait il y a quelques mois des lettres enflammées contre les rebelles, les félons, les traites.
Discipline. Stifani décide de suspendre jusqu'en novembre les procédures (suspension, radiation) contre les frères contestataires.
Réforme. Le pilotage du plan d'action sera assuré sous la direction du "respectable frère Alain Juillet" (qui était secrétaire général du Comité de conciliation, un frère qui semble en pleine ascension auprès de Stifani).
Enregistrement. "Le Souverain Grand Comité (SGC) doit cesser, écrit Stifani, d'être une chambre d'enregistrement" (singulière critique, puisque c'est le SGC qui élit le... grand maître).
Financier. Les membres du Conseil d'Administration ne devront avoir aucun lien financier direct ou indirect avec la GLNF et ses filiales (ce qui n'est donc pas le cas aujourd'hui).
Cette modération et ses propositions, qui semblent donner en partie raison aux frondeurs du 4 décembre 2009, ont-elles un autre objectif que de tenter d'obtenir une majorité de votes favorables aux AG du 16 octobre ? Cela peut-il faire oublier aux frères que la légalité d'AG décentralisées en lieu et place d'une seule AG centralisée est sérieusement mise ne cause ?
Vous avez raison monsieur KOCH, ce n'est que du vent .... !